C’EST LA FIN…

Voilà, ça y est, le blog Street Art de Rue à Lyon tire sa révérence… c’est définitif, irréversible, irrémédiable… Ne vivant plus à Lyon depuis peu, comment continuer à alimenter ce blog sur le Street Art dans la capitale des Gaules… Je ne sais pas encore si je vais supprimer ce blog qui offre – de mon point de vue – un aperçu assez exhaustif des pochoirs et des collages qui ont, un jour ou l’autre et pendant un temps plus ou moins long, décoré les murs de la ville entre 2008 et 2013. C’est en tout cas dans cet esprit que ce blog a pris corps peu à peu… pour définitivement cesser d’exister à partir de…………… maintenant.

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

AVIS D’EXTENSION

Ce blog étant saturé, et après moult tergiversations et une longue mise en sommeil, j’ai décidé de rempiler et de repartir user mes basques pour des errances à travers les rues afin de collecter, d’amasser, de partager et de faire connaître les divers aspects du Street Art sur Lyon (mais aussi ailleurs).

Trève de bavardages et place donc à Street Art (de rue) à Lyon 2 sur http://streetartderuelyon.wordpress.com

Publié dans Uncategorized | Tagué | Laisser un commentaire

Comme un parfum d’élections

Depuis le lancement de ce blog, j’ai recueilli quelques œuvres Street Art mettant à mal Nicolas Sarkozy (pas autant que ce que je l’aurais pensé) et des slogans contestataires – que je vous invite à consulter dans la rubrique leur étant destinée. A cinq jours du premier tour des présidentielles, petit florilège de pochoirs « politiques » photographiés sur Lyon et ailleurs.

Small Sarko is watching you!!!

Sarko à la Svastika

Obéis ou soulève toi

OBEIS...

LIQUIDATION TOTALE!!! (Annemasse)

Marx et ça repart ; signé IN-OFFENSIVE, mai 2011. Rue Basse Combalot (Guillotière, 7e arrondissement)

Réactivez votre conscience

Fuck Money

Liberté guidant le peuple (Gigean)

Dessine-moi un connard... (Gigean)

Halte au FN ; non signé, avril 2012. Aubenas.

Avenue de l'insurrection ; non signé, janv. 2012. Rue Montesquieu (Lyon, 7e arrondissement)

Pas de fachos dans les quartiers, pas de quartiers pour les fachos ; non signé, avril 2012. Aubenas.

Publié dans Uncategorized | Tagué , , , | 1 commentaire

MIRROR, TES BEAUX MIROIRS…

Ces portraits de Gagarine, Léonard de Vinci, Albert Einstein ou Gandhi, peints au pochoir sur des carrés de miroir collés généralement en hauteur, au-dessus des plaques portant les noms des rues, éparpillés un peu partout sur la Presqu’île, sont l’œuvre du street artist MIRROR dont le travail méritait bien un petit billet.

Gagarine by MIRROR, janvier 2012. Rue Fénelon (Lyon, 6e arrondissement)

Encore une fois : n’hésitez pas à lever la tête car, si vous marchez en regardant vos pieds, le portable collé à l’oreille, fonçant tête baissée, vous risquez de passer à côté (ou plutôt en-dessous) de l’un ou l’autre de ces portraits au pochoir sur miroir exécutés par le Street Artist signant MIRROR… Il fige sur glace les reflets de visages sur des bouts de miroir d’une vingtaine de centimètres de côtés collés sur les façades… et par jeu d’optique, le morceau de façade faisant face au miroir devient ainsi l’arrière plan de chacun de ces portraits. Au fil des heures, suivant sous quel angle vous les regardez, ces miroirs renvoient plus ou moins de lumière et permettent à ces visages de se détacher encore plus nettement.

Léonard de Vinci ; pochoir sur miroir, oct. 2011. Rue Longue (Lyon, 1er arrondissement)

Gagarine ; by MIRROR, mars 2012. Rue Eugénie Brazier (Lyon, 1er arrondissement)

A force de traîner, essentiellement sur la Presqu’île, à la recherche de pochoirs, je suis tombé sur plusieurs traces du passage de MIRROR qui sème allègrement ces portraits dans le centre de Lyon et dans les rues de la Croix-Rousse. Et pas seulement à Lyon car j’ai trouvé sur Sète un Gagarine (sur la façade de la maison surplombant la route face au Théâtre de la mer) et un Gandhi (sous le pont de l’échangeur Clemenceau). Quoi qu’il en soit, MIRROR est le seul sur Lyon, à ma connaissance, à utiliser cette technique du pochoir sur miroir. Il les place parfois dans des recoins ou des angles de façades où il ne sont pas très faciles à voir mais encore une fois : ne pas hésiter à lever la tête…………..

Einstein ; pochoir sur miroir by MIRROR, janv. 2012. Passage Mermet (Lyon, 1er arrondissement)

MIRROR travaille pour le moment, dans l’ordre de mes découvertes (et d’apparition), sur les portraits de Gagarine, Léonard de Vinci, Albert Einstein et Gandhi. En attendant un nouveau venu, un coup de chapeau à cet artiste à la technique si originale et qui sème dans la ville de Lyon, les éclats d’un bien étrange miroir aux alouettes….

P.S : toutes les photos des miroirs de MIRROR sont à retrouver dans la rubrique Portraits et personnages.

Gandhi ; by MIRROR, mars 2012. Rue de la Gerbe (Lyon, 2e arrondissement)

 

Publié dans Uncategorized | Tagué , , , , | 1 commentaire

Paroles d’URBAN…

Il essaime ses slogans contestataires plein d’humour et de cynisme dans les rues du 1er arrondissement de Lyon… Armé de ses bombes et de ses pochoirs, URBAN ironise sur la crise, reprend à sa manière la phrase culte de Jacques Séguéla sur la Rolex et s’attaque à l’économie de marché. Tentative de gros plan sur un street artist maniant les mots.

Si vous allez vous balader dans les rues et les ruelles sinueuses de la Croix-Rousse (1er arrondissement), terrain de prédilection du street artist URBAN, vous tomberez sans doute sur les traces de son passage. La plupart du temps sur le sol ou les trottoirs, et aussi les murs. Mais qui est URBAN, dont les slogans à l’humour grinçant colorent la croûte noirâtre du goudron et les façades des vieilles maisons de ce quartier ?

A vrai dire, je n’en sais rien. Depuis quand pose-t-il des pochoirs ? Idem. Et puis la question – même si je la pose juste avant – n’est pas de savoir qui est URBAN (pour radio potins ce n’est pas le bon endroit) mais plutôt de parler de son travail.
Au fil de mes errances urbaines passées à rechercher de nouveaux pochoirs à photographier, j’ai trouvé une première phrase d’URBAN en octobre 2011 sur un mur de la rue des Tables Claudiennes (1er arrondissement).

Pas de Rolex à 50 ans? ; by URBAN, oct. 2011. Rue des Tables Claudiennes (Lyon, 1er arrondissement)

Vous aurez sans doute reconnu le détournement de la phrase prononcée par Jacques Séguéla en février 2009 : « Si à 50 ans on n’a pas de Rolex, on a quand même raté sa vie ! » Sympa pour la majorité des « ratés » de l’Hexagone qui ne peuvent bien évidemment pas se payer une tocante à plus de 3 000 euros. Une fois passés le scandale, l’indignation, le tollé et le tapage, il reste l’humour.
Car URBAN semble faire sienne la fameuse maxime desprogienne : « On peut rire de tout » – que je tronque volontairement car la fin, « mais pas avec n’importe qui », n’a pas de sens dans ce cas là, et du coup mon raisonnement s’avère bien bancal – en s’attaquant à des sujets bien tristes : la crise économique, l’économie de marché, le règne nucléaire… Pas de quoi se fendre la poire instantanément naturellement mais, avec un peu de recul et une bonne dose satirique, la pilule passe mieux et même, personnellement, je trouve ces aphorismes pertinents et drôles.

Pour un système d'échange local ; by Urban, janv. 2012. Place Colbert (Lyon, 1er arrondissement)

Sors toi les doigts du cul ! by Urban, janv. 2012. Rue des Tables Claudiennes (Lyon, 1er arrondissement)

Zone dangereuse ; by Urban, janv. 2012. Rue des Tables Claudiennes (Lyon, 1er arrondissement)

Et pour conclure, plutôt que de m’embarquer dans des considérations au sujet de ces diverses phrases, je laisse la parole à URBAN à propos de notre beau pays :

En France... ; by URBAN, fév. 2012. Lyon, 1er arrondissement.

Publié dans Uncategorized | Tagué , , , , | Laisser un commentaire

Sète : quand les Street Artists rendent hommage à Brassens

Brassens ; by Epsilon Point, juin 2011. Sète

Derrière la frénésie médiatique des hommages nombreux rendus à Monsieur Georges pendant toute l’année 2011, (expositions, téléfilms, documentaires, livres, cd) le festival Street Art K-Live, qui s’est tenu à Sète du 28 avril au 27 mai 2011, a honoré à sa manière les 30 ans de la disparition du poète. Petit retour en arrière…

La Camarde... ; by Epsilon Point, juin 2011. Sète

Fernande (détail) ; by Epsilon Point, juin 2011. Sète

Quand je pense à Fernande; by Epsilon Point, juin 2011. Sète

Les Amoureux des bancs publics, by Epsilon Point ; juin 2011. Sète

Je suis un voyou ; by Epsilon Point, juin 2011. Sète

Je suis un voyou (détail) ; by Epsilon Point, juin 2011. Sète

Publié dans Uncategorized | Tagué , , , , | 2 commentaires

Exposition COLLAGES à Mermoz (Lyon, 8e)

Pour sa seconde édition, l’exposition COLLAGES (jeudi 29 sept. – dimanche 30 oct.) investit les rues de la Guillotière (7e arrondissement), de Mermoz (8e arrondissement) et propose des parcours artistiques à ciel ouvert.

Exposition COLLAGES à Lyon (29 sept. - 30 oct. 2011)

Je vis à Mermoz depuis un peu plus d’un an et n’ai pas le souvenir d’une pareille exposition dans les rues du quartier depuis que je m’y suis installé en août 2010. Je découvre donc pour la première fois l’exposition COLLAGES et le travail du groupe du Bocal. Leurs interventions artistiques dans les rues de la petite cité juste derrière chez moi insufflent une touche de fantaisie et de légèreté à la monotonie de façades trop souvent défraîchies. Mélange de photographie et d’illustration, les grands collages des quatre artistes du Bocal participant à cette exposition (Delphine Perret, Matthieu Perret, Lucie Albon et Tian) habillent quelques pans de murs de ce quartier en pleine réhabilitation afin de transformer l’espace urbain en espace d’exposition à ciel ouvert. Une exposition qui se découvre en parcourant les rues de Mermoz. Je me suis prêté au jeu hier matin et en ai ramené quelques clichés.

Exposition COLLAGES. Parcours Mermoz par Galerie Le Bocal

Dans les boîtes, Exposition COLLAGES, oct. 2011. Piscine Mermoz (8e arrondissement)

Allo (2) ; exposition COLLAGES, oct. 2011. Avenue Jean Mermoz (8e arrondissement)

Joueur de flûte ; Exposition COLLAGES à Mermoz (8e arrondissement)

Faiseur de nuages ; Exposition COLLAGES, oct. 2011. Avenue Jean Mermoz (8e arrondissement)

Allo… ;  Exposition COLLAGES, sept. 2011, Mermoz (8e arrondissement)

A l'abri sous mon parapluie. Exposition COLLAGES, sept. 2011. Piscine Jean Mermoz (8e arrondissement)

Curieux attelage ; Exposition COLLAGES, sept. 2011. Mermoz (8e arrondissement)

Grrrr ; Exposition COLLAGES, sept. 2011, Mermoz (8e arrondissement)

Un mur avenue Mermoz ; Exposition COLLAGES, sept. 2011. Mermoz (8e arrondissement)

En avion ; Exposition COLLAGES, sept. 2011, Mermoz (8e arrondissement)

Dragon & l'enfant ; Exposition COLLAGES, sept. 2011. Mermoz (8e arrondissement)

Mur du centre social ; Exposition COLLAGES, sept. 2011. Mermoz (8e arrondissement)

Publié dans Uncategorized | Tagué , , , , , | Laisser un commentaire

A découvrir : le Collectif des 12 Singes (Montpellier)

S’ils ne sont pas encore une armée mais seulement un collectif, ces 12 Singes là font parler d’eux sur Montpellier. 

Créé il y a cinq ans, Le Collectif des 12 Singes se fait le défenseur et le promoteur du Street Art à Montpellier sur son blog: http://photograffeurs.over-blog.net/. Rassemblés autour de cette passion commune pour tout ce qui touche de près ou de loin au Street Art, les membres fondateurs du Collectif des 12 Singes proposent des balades « photograffiques » dans les rues de Montpellier à la recherche de murs auxquels des artistes ont donné la parole – que ce soient des slogans, des pochoirs ou des collages. 

Amateurs de bons mots et adeptes d’une philosophie subversive à haute teneur humoristique, les « auteurs-écriveurs«  du Collectif des 12 Singes tentent « de tailler des shorts comme Coluche avec la gouaille de Desproges ». C’est cet esprit qui guide la réalisation de ce blog dans lequel les phrases sur les murs deviennent des Pierres Philosophales qui sont compilées pour former des « trios de photos de graffs pour une philo de folie qui en dit plus que de longs discours !!!« .

En direct avec le  Collectif des 12 Singes sur http://collectif12singes.over-blog.com/

Ces « photograffies » sont mises à la disposition de la Communauté sur fb sur les pages http://www.facebook.com/pages/Street-Art-mad-in-Montpellier/134723419943550 et http://www.facebook.com/pages/Photograffeurs-de-Pierres-Philosophales/182919405765


Publié dans Uncategorized | Tagué , , , | 2 commentaires

Toujours là…

Je n’ai pas laissé tomber mon blog Art de rue à Lyon… Est-ce sans doute ce que certains ont pensé en voyant que les dernières photos remontent à juin ou juillet. Mais bon… j’étais en vacances. Et même en vacances je ne perds pas une occasion pour alimenter et actualiser le contenu… et l’ouvrir à l’international en créant une page spécialement pour le Street Art à Istanbul où j’ai passé la première semaine d’août. Bonne visite…

Publié dans Uncategorized | 2 commentaires

Une fresque au bar Le Court Circuit (7e arrondissement)

Fresque Court - Circuit ; mai 2011. Rue Sébastien Gryphe (7e arrondissement)

……………………… L’info n’est peut-être pas de première fraîcheur mais il faut que j’en parle quand même. Cela nous ramène alors début mai, lors d’un weekend ensoleillé propice à de longues balades. J’avais choisi d’aller traîner vers la Guillotière (7e arrondissement) dans l’espoir de trouver de nouveaux pochoirs, collages et peintures Street Art au coeur de ce quartier populaire vibrant d’activité. Les façades, une fois que vous vous enfoncez dans les rues de ce faubourg, n’ont pas le clinquant de celles des quartiers des Terreaux (1er arrondissement) et de Bellecour (2e arrondissement). Des pavillons et des immeubles à l’abandon aux cours intérieures envahies par les herbes folles ; vieux troquets qui ont baissé le rideau depuis longtemps ; façades sales aux fenêtres desquelles pourrissent des volets rongés par les morsures du froid, la pluie, la pollution et desséchés par le soleil ; jardins ouvriers comme de minuscules oasis de verdure germant au milieu du béton…

En plein travail

…………………………. Parti donc une nouvelle fois en vadrouille ce weekend du 08 mai 2011 dans le quartier de la Guillotière, trouvant çà et là quelques nouveaux pochoirs (Be wild with wisdom ; Gainsbourg au bar) à force de passer les rues au peigne fin, je me suis retrouvé rue Sébastien Gryphe (7e arrondissement). Là, toujours par le plus grand des hasards – pas tout à fait le hasard objectif surréaliste mais une sorte d’intuition qui me dit que dans telle ou telle rue, ruelle ou avenue, je vais y trouver des pochoirs – j’ai pu assister au travail de deux Street Artists sur la façade arrière du bar Le Court Circuit. Je ne savais pas et ne sais toujours pas qui étaient ces peintres. N’osant pas les déranger pendant leur travail, je me suis contenté de prendre quelques photos. Et d’écrire ce texte.

………………………….. Côté terrasse, les responsables de ce bar ont confié la décoration de cette façade arrière à deux jeunes Street Artists qui ont créé pour l’occasion une fresque monumentale qui s’étale sur toute la longueur du bâtiment. Pas question d’un simple ravalement de façade de ce mur couleur béton… La création et l’originalité sont privilégiées pour rénover et transformer visuellement ce mur en un support artistique permettant à ces artistes de faire connaître leur travail. Tandis que les clients prennent un verre, les deux peintres s’activent sur la partie figurant un portrait de groupe – la partie la plus réussie de la fresque pour moi – de ce qui semble être une grande famille d’Amérique du Sud ou d’Italie… Je dis Italie, ou Sicile, parce qu’il y a cet homme à la casquette, tout à droite sur la fresque, qui porte ce long tablier de serveur style années 30, avec son torchon blanc sur son avant-bras plié à 90°, qui fume une cigarette, qui nous dévisage et qui me fait tant penser à Marlon Brando dans Le Parrain. On peut se laisser aller à toutes les interprétations possibles… tout imaginer… Hommes, femmes et quelques enfants rassemblés à l’heure d’un apéro. Certains, avec leur verre à la main, semblent trinquer avec les clients du bar sur lesquels est rivé le regard de chaque personnage.

Fresque en élaboration ; façade arrière bar Le Court Circuit, mai 2011. Rue Sébastien Gryphe

………………………….. Je suis retourné rue Sébastien Gryphe le 15 mai 2011 histoire de voir l’évolution de ce projet de décoration de façade inédit. Les deux jeunes Street Artists étaient toujours là, au travail, à peaufiner les finitions, le nez collé au mur, imperturbables malgré la proximité de la clientèle du bar se prélassant sous le feuillage de ces arbres – des acacias dans mes souvenirs.

Publié dans Uncategorized | Tagué , , , , , , | 4 commentaires